Date: 19. Mai 2020
Time: 10.00
Lausanne - Genève
Béatrice et Raphaël, deux musiciens sur la route dans des genres très différents : Raphael est DJ/producteur/interprète depuis 1993 et Béatrice est musicienne et participe également à des activités syndicales à Genève pour les professionnels de la musique.
Les différences entre Genève et Lausanne sont relevées : à Genève, les musiciens sont bien organisés en réseau et participent conjointement à la politique culturelle. A Lausanne, cela semble plus compliqué et individualiste.
Situation actuelle
Raphaël vit actuellement de ses économies, sans encore recevoir d'argent (probablement 600CHF par mois). Grâce au fait qu'il a enseigné, il a maintenant des économies.
Il ne s'attend pas à un retour à la "normalité" avant un an. Il décrit une situation tendue. Il a deux enfants, sa femme est coiffeuse et il doit donc chercher un autre emploi. Il est fort critique vis à vis du streaming.
Beatrice dit que la situation décrite par Raphaël est très typique et n'est pas, de loin, un cas isolé. Il existe toutefois des différences entre les cantons en ce qui concerne le traitement des indemnités et, bien entendu, la situation financière de chacun.e. À l'avenir, il y aura probablement aussi moins d'argent disponible pour la culture. Ce sont précisément les non-indépendant.es qui tombent hors du système. La situation montre à quel point la les conditions était déjà précaires.
Lobbying politique Un lobbying politique est nécessaire : initiatives propres des musiciens*, de Sonart et de toutes les autres institutions.
La solution pour les deux pourrait être un revenu de base inconditionnel. La scène musicale doit s'unir et se battre, et la cette situation difficile doit être plus visible.
Il faudrait un vrai statut pour les musicien.es* en tant que profession.
Beatrice et Raphael souhaitent échangerontdes idées bilatéralement, notamment sur la mise en réseau telle qu'elle se pratique à Genève pour renforcer les synergies éventuelles.
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