Date: 12. Oktober 2020
Time: 10.30
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Réduire. Improviser.
Planifier un festival comme Les Créatives pour le mois de novembre à Genève et à Bâle, amène beaucoup de stressà toute l'équipe en cette période. Les nombreuses incertitudes, les changements constants, les conditions sont épuisantes, dit Dominique. Tout est incertain et nécessite des ajustements constants. Elle sera heureuse quand cette édition des Créatives sera passée. La situation à Genève est tendue: les clubs sont fermés depuis plusieurs mois et de nouvelles restrictions sont attendues fin octobre.
Après le premier choc du mois de mars, les deux invités continuent de lancer de nouvelles idées. "Mes idées évoluenttous les jours, voire toutes les heures", explique Duex. Tous les deux aiment aussi improviser. Un club de la taille duBad Bonn permet une certaine flexibilité : la capacité a été ajustée à 100 personnes et le suivi des contacts est en place.
Déjà samedi, un groupe a annulé, les décisions des artistes sont compréhensibles, la recherche d’un remplacement se poursuit. Au cours des derniers mois, les échanges et la coopération entre Bad Bonn et les institutions fribourgeoises s’est intensifiée. Le programme du Kilbi 2021 est en place. À la fin de l'année, il sera décidé comment et dans quelle forme le festival peut prendre place. Les dépenses seront adaptées en conséquence.
Des masques à la place des bars
Les conditions sanitaires qui prévalent dans les différentes régions de Suisse rendent la planification difficile pour un festival qui se déroule dans trois villes différentes: Genève, Lausanne et Bâle. Planifier devient extrêmement complexe. À Genève, les masques sont obligatoires partout, mais pas à Bâle. À Genève il n’est pas possible de servir des boissons. A noter que le canton et la ville de Genève soutiennent fortement le festival les Créatives, mais les clubs et les discothèques sont fermés, il manque une source de revenu conséquente pour le festival.
Politique culturelle
"Nous respectons les choix politiques … La politique, de même devrait nous respecter. Nous sommes proactifs. Noussommes collaborons. Nous échangeons. Nous parlons à tous les conseillers nationaux que nous connaissons, nous nous impliquons dans la politique culturelle". Pour les deux invités Petzi a fait un excellent lobbying. Les deux n’étant pas en situation de précarité insistent sur l’importance, d’obtenir un soutien pour ceux qui ont des difficultés.
Des différences marquantes
Il y a de grandes différences structurelles et de fonctionnement entre les différents domaines des arts de la scène. Entre le théâtre et les créateurs de musique indépendants. Les différences structurelles et de gestion montrent de grandes disparité: un manque de reconnaissance et de moyens financiers mis à disposition par les pouvoirs publics pour les musiques indépendantes.
Les clubs. Les buvettes.
Les clubs sont des lieux de production et de diffusion artistique, ils sont gérés par des professionnels compétents, les gens en vivent, c’est un vrai travail. "Un club propose une riche offre artistique, de la culture".
La question des termes actuellement utilisés influencent également le discours et les décisions politiques. Qu'est-ce qu'un club? Qu'est-ce qu'une discothèque? Une salle de concert ? Qu'est-ce qu'un événement? La vie nocturne? La culture nocturne? L'industrie de l'événementiel ou du divertissement? Les salles, les lieux? En anglais «venue», signifie en français «lieu ou salle». Il n'existe pas de traduction adéquate en langue allemande qui dès lors préfère utiliser de manière générique le mot club, qui signifie plutôt discothèque en français. Quel est le statut d'un club? En Suisse romande, ce terme a été utilisé pour la première fois dans les années 80 et 90. En Suisse alémanique, à l'époque, on parlait moins de «clubs» plutôt de «centres culturels».
Ces termes ne semblent plus convenir aujourd’hui, et les associations autour de ces lieux obsolètes. Le contexte historique de ces concepts expliquent certaines des associations autour de ces termes, elles ne sont plus toujours pertinentes. En terme de politique culturelle, il serait extrêmement utile de clarifier ce que ces termes représentent en 2020.
Qu'est-ce que la culture ?
Cette question est liée aux termes et interrogations évoquées ci-dessus. De nombreux
musicien.nes sont en difficulté et se posent des questions fondamentales: pourquoi faire de l'art, de la musique aujourd’hui? Rester motivé.e, dans une telle période, confronté.e à des questions existentielles, est complexe.
L'avenir - cette crise n'est pas un hasard!
De premier abord, Duex ne souhaite pas faire un festival avec un concept de protection et un virus qui se balade. "Se rencontrer, être ensemble", cela ne peut guère fonctionner avec des mesures de protection telles qu’actuelles. Pour les festivals, cette situation est particulièrement difficile. «Nous trouverons sans doute des alternatives. Mais les artistes internationaux risquent de manquer à l'appel. Beaucoup de temps et d'argent doivent être investis dans des solutions techniques si l’on souhaite diffuser des concerts en direct».
Ouverture et résilience. Rester compétent.
«Nous allons trouver une solution. Peut-être dans la mode? Inventer des masques intégrés puis dans quelques années, se posera la question: quel est ce style, d’où vient ce costume ? … On pourra répondre: à cette époque il y avait un virus...»
Un souhait? Un désir?
Souhaitez-nous un prompt rétablissement.
… Un câlin.
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Reduzieren. Improvisieren.
In diesen Zeiten ein Festival wie Les Créatives für November in Genf und Basel zu planen,
bringt viel Unruhe für das ganze Team mit sich. Die vielen Unsicherheiten, stetigen
Veränderungen und Bedingungen machen müde, sagt Dominique. Es ist alles unsicher und
es bedarf immer wieder Anpassungen. Sie ist froh, wenn diese Ausgabe von Les Créatives
über die Bühne gegangen ist. Die Situation in Genf ist angespannt: die Clubs sind schon seit
Monaten geschlossen und neue Restriktionen sind zu erwarten.
Nach dem ersten Schock im März wälzen beide immer wieder neue Ideen. «Meine Ideen
ändern sich täglich wenn nicht stündlich», sagt Duex. Beide mögen es jedoch auch zu
improvisieren. Die Flexibilität mit einer Clubgrösse wie im Bad Bonn ist gewährleistet: die
Kapazität wurde auf 100 Personen angepasst und das Contact Tracing wird gemacht.
Gerade für Samstag hat eine Band abgesagt, diese Entscheidungen gilt es zu respektieren,
ein Ersatz wird gesucht.
In den vergangenen Corona-Monaten hat das Bad Bonn vermehrt mit Fribourger
Institutionen zusammengearbeitet - auch aus anderen Sparten. Das Programm für die Kilbi
2021 ist gebucht. Ende Jahr wird wohl entschieden, wie und in welcher Form die Kilbi
überhaupt durchgeführt werden kann. Die Gagen werden allenfalls auch angepasst. Wenn
aber Geld fliesst dann immer auch an die Künstler*innen.
Keine Bars dafür Masken
Die vorherrschenden unterschiedlichen Realitäten in den verschiedenen Regionen der
Schweiz erschweren insbesondere für ein Festival in zwei verschiedenen Städten die
Planung enorm. In Genf herrscht überall Maskenpflicht in Basel jedoch nicht. In Genf dürfen
zudem auch keine Getränke ausgeschenkt werden. Der Kanton Genf steht jedoch voll hinter
dem Festival, aber Clubs und Discos sind geschlossen und keine Bareinnahmen sind
möglich.
Kulturpolitik
«Wir respektieren die politischen Entscheidungen. Die Politik hingegen soll uns auch
respektieren. Wir machen die Arbeit. Wir sorgen für Austausch. Wir bleiben im Austausch.
Mit allen Nationalrät*innen sprechen die wir kennen, uns einmischen in die Kulturpolitik.»
Für beide hat Petzi gute Lobbyarbeit geleistet.
Beide sind nicht existenziell bedroht, erachten es als wichtig, dass jene die weniger haben
Unterstützung kriegen.
Unterschiedliche Bedingungen
Zwischen den strukturellen Ausgangslagen der verschiedenen Disziplinen bestehen riesige
Unterschiede. Theaterschaffende versus selbständig erwerbende Musikschaffende. Die
Unterschiedlichen Ausgangslagen und Handhabungen zeigen grosse Differenzen auf -
insbesondere im Bereich der Akzeptanz, des Status und den finanziellen Mitteln respektive
der Absicherungen.
Les Clubs. Les Buvettes.
Clubs sind Kunstorte und werden kuratiert, Menschen leben davon. «Ein Club hat ein
Kunstangebot, da findet Kultur statt.»
Die Frage der Begrifflichkeiten, welche derzeit verwendet werden, prägen auch den
politischen Diskurs: Was ist ein Club? Was ist eine Disco? Salle de Concert? Was ist ein
Event? Konzertlokal? Nachtleben? Nachtkultur? Event- oder Unterhaltungsbranche? Venue?
– dafür gibt es keine adäquate Übersetzung in der deutschen Sprache. Was ist der Status
eines Clubs? Les Clubs: In der Romandie kam der Begriff in den 1980er und 1990er Jahre
auf, in der Deutschschweiz wurde damals weniger von Clubs als von Kulturzentren
gesprochen. Die Begrifflichkeiten sagen nicht viel aus, respektive werden sie mit
persönlichen Assoziationen verbunden. Die historischen Kontexte der Begriffe formen
ebenfalls die Assoziationen dazu. Kulturpolitisch wäre es jedoch extrem sinnvoll
klarzustellen, was sie bedeuten.
Was ist Kultur?
Auch diese Frage ist mit den obenstehenden Begriffen verbunden. Zudem leiden viele
Musiker*innen/Musikschaffende und stellen sich Grundsatzfragen: Warum mache ich Kunst?
Die Motivation in diesen Zeiten aufzubringen, auch mit existenziellen Fragen vermischt, ist
anspruchsvoll.
Zukunft - diese Krise ist keine Chance!
Duex hat keine Lust auf ein Festival mit Schutzkonzept und Virus im Vordergrund.
«Rencontrer, être ensemble», kann nicht ersetzt werden. Für Festivals ist diese Tatsache
besonders schwierig. «Wir finden Alternativen. Internationale Künstler*innen fehlen jedoch,
viel Zeit und Geld wird nun auch in Technik investiert werden für übertragbare Livekonzerte.»
Offen blieben. Um fähig zu blieben.
«On va trouver une solution.» Vielleicht in der Mode, integrierte Maske und dann sagen
Menschen in ein paar Jahren, was habt ihr da für einen Anzug und wir sagen: es gab da mal
einen Virus...
Wünsche
Wünsche uns gute Besserung.
Wünsche uns eine Umarmung.
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